Ce fut un véritable honneur de coordonner le Comité académique du Congrès régional sur la peine de mort, qui s’est tenu du 7 au 9 novembre à Tokyo. Cet évènement a été organisé par ECPM – Ensemble contre la peine de mort, en collaboration avec le Center for Prisoners’ Rights Japan, la Fédération japonaise des associations du barreau et le Anti Death Penalty Asia Network.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux membres du Comité académique — Hsinyi Lin, Carolyn Hoyle, Yasuhiro Maruyama, Nobuko Otsuki, Teppei Ono, Sara Kowal, Karyn Nishimura Poupée et Marie-Lina Pérez — pour leur contribution inestimable au succès de cet événement.
Pendant trois jours, des chercheur.ses, avocat.es, parlementaires, représentant.es de la société civile, expert.es des Nations Unies, familles de personnes condamnées à mort, journalistes et militant.es se sont réuni.es pour discuter de la situation de la peine de mort au Japon, en Chine, en République populaire démocratique de Corée, en Corée du Sud, à Taïwan, à Singapour et en Malaisie — ainsi que de l’abolition en Mongolie.
Nous avons abordé des questions sensibles et complexes : la sécurité des défenseurs de l’abolition, les dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les juges, le fardeau psychologique du couloir de la mort, et la formation (ou la déformation) de l’opinion publique. Nous avons également discuté de la transparence et de l’accès à une représentation juridique, de l’instrumentalisation de la peine de mort, de son application au-delà des « crimes les plus graves », des conditions de détention et de l’impact des facteurs socio-économiques sur les condamnations à mort.
Je suis heureuse d’avoir pu contribuer à créer de nouveaux liens au sein du réseau abolitionniste — encore une fois, merci à toutes et à tous, sincèrement !
